Le cabinet d'Adrien Taquet annonce, dans un communiqué, que « la loi de protection des enfants se met en œuvre », depuis sa promulgation le 7 février.
Un nom y est donné à la future institution de gouvernance du secteur : « France enfance protégée ». Sa convention constitutive a été finalisée, et sa mise en place est annoncée pour la rentrée 2022. Son « préfigurateur », et donc probable futur directeur, sera Pierre Stecker, actuel directeur à l'Enfance de la Seine-Saint-Denis, choisi « en accord avec Florence Dabin », l'actuelle présidente du GIP « Enfance en danger ».
Quant aux accompagnements que les départements devront proposer, selon la loi, aux jeunes majeurs « sans ressources ou sans soutien familial suffisant », ils seront définis par des « projets pour l'autonomie », qu'un décret doit bientôt créer. « Les services de l’État coordonneront leurs actions avec les départements au sein d’une commission départementale d’accès à l’autonomie pour déployer systématiquement une solution d'accompagnement (contrat d'engagement jeune, notamment) », est-il précisé.
Enfin, comme prévu par la loi, un autre décret doit déterminer des « normes minimales d'encadrement » dans les foyers de l'aide sociale à l'enfance, avec « un socle minimal de professionnels par unité de vie » et d'éventuelles « majorations en fonction des situations ».
Ces « avancées » reposent sur « le concours des professionnels de la protection de l'enfance dont l'engagement doit être salué », est-il conclu.