Une professionnelle de People and baby reconnaît avoir fait ingérer du produit caustique à une fillette qui l'excédait par ses pleurs. Or elle était seule pour assurer l'ouverture de la micro-crèche. Le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) met en cause le cadre réglementaire.
Le drame, épouvantable, de la micro-crèche de Lyon est-il uniquement un fait divers ? Après la mort d’un bébé confié à un établissement de People and baby, le 22 juin près de la gare de la Part-Dieu à Lyon, la thèse de l’accident, en tout cas, a déjà été écartée par les enquêteurs.
Homicide volontaire
Seule une employée était en poste, ce mercredi 22 juin matin, lorsqu’une fillette de 11 mois a été retrouvée inconsciente, avant d'être transportée à l'hôpital et d'y décéder. Dans un premier temps, la salariée a été placée en garde en vue pour homicide involontaire. Mais « les premières auditions de la mise en cause » n’ont pas permis « de corroborer la thèse accidentelle », a fait savoir le procureur de la République, Nicolas Jacquet.