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Article15 décembre 2021
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Le projet de loi de protection des enfants se teinte de désinstitutionnalisation

En misant sur les parrains, mentors et tiers dignes de confiance, le projet de loi discuté au Sénat, ces 14 et 15 décembre, s’inscrit dans un "vaste mouvement vers l’inclusion", selon Adrien Taquet. Le droit à l’ASE jusqu’à 21 ans, pour autant, se précise.

« Ce ne sont pas les murs qui protègent : parfois même, c’est quand les murs sont trop épais ou trop hauts que le danger rôde et revient. Ce ne sont pas les murs qui protègent, ce sont les gens qui vous entourent et qui prennent soin de vous. » La mise au point est formulée par Adrien Taquet, le 14 décembre au Sénat, pour présenter son projet de loi de protection des enfants.

Le « second cercle » 

Conclusion ? Cette protection « ne peut pas être exclusivement institutionnelle », selon le secrétaire d’État. Après le premier cercle de la famille, tout autour de l'enfant, il existe un « second cercle », formé par « celles et ceux avec qui l’enfant a pu nouer des liens d’attachement ». L’aide sociale à l’enfance (ASE), à son sens, ne constitue donc qu'un troisième cercle, à solliciter en dernier ressort.

Une « institutionnalisation moins marquée »