Le secteur social et médico-social paie son tribut au plan d'économies de 10 milliards d'euros annoncé par Bruno Le Maire : 230 millions d'euros en moins pour le handicap et la dépendance, 300 M€ pour les aides au logement, 228 M€ pour l'accès à l'emploi... Tour d'horizon.
Annoncé par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, le 18 février sur TF1, le tour de vis sur le budget de l'État pour 2024 à hauteur de 10 milliards d'euros est officialisé par un décret du 21 février 2024.
Ce coup de rabot impacte le secteur social et médico-social, des coupes budgétaires étant actées pour les programmes « handicap et dépendance », « santé » ou encore « accès et retour à l'emploi ».
Inquiète de ces mesures, l'Uniopss s'interroge sur la répercussion de ces baisses de crédit sur « les annonces récentes ou attendues », par exemple les promesses d'embauche dans les Ehpad, ou encore l'extension de l'accompagnement renforcé des bénéficaires du RSA.
L'État « se serre la ceinture »
Au vu du contexte géopolitique, et d'une croissance ralentie « partout dans le monde », le gouvernement a décidé « de réviser la croissance de 1,4 à 1 % pour 2024 », a d'abord expliqué Bruno Le Maire le 18 février.
Et cela implique de « réduire de 10 milliards d'euros les dépenses de l'État en 2024 ». Il lui faudrait, du reste, passer par la loi, et non par un décret, pour pouvoir annuler davantage de crédits.