La Fnadepa a sondé ses adhérents sur la situation de leur établissement en 2022. Résultats : un déficit moyen autour de 150 000 € et des réserves financières qui fondent. L'association de directeurs estime que la question de la survie de nombreuses structures est posée à court terme.
« Devant l’aggravation des difficultés, la survie à court terme de certains établissements et services est en jeu », s'alarme la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa), qui attend beaucoup de la future feuille de route « Bien vieillir » du gouvernement, et de la loi de financement de la sécurité sociale, pour « é viter un naufrage ».
La Fnadepa s'appuie sur sa dernière enquête flash, rendue publique le 1er juin, qui fait ressortir deux chiffres inquiétants : le déficit moyen d'exploitation des structures, pour 2022, atteint presque 150 000 € (143 325 € exactement). Plus grave encore, 45 % des structures affirment qu'elles n'auront pas de réserves financières pour combler un nouveau déficit en 2023.