Faute d’accord avec les syndicats, Axess a adressé, pour agrément, une recommandation patronale au ministère pour revaloriser les salaires dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass). Les syndicats dénoncent l’exclusion de 300 000 salariés de ces mesures.

La proposition d’avenant présentée par Axess, le 19 janvier, est rejetée par l’ensemble des syndicats. Reste à savoir quelle sera la stratégie de l’organisation employeur pour utiliser l’enveloppe prévue pour les bas salaires par les pouvoirs publics.

De retour à la table des négociations, les partenaires sociaux de la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass) ont jusqu’au 31 janvier 2024 pour trouver un accord sur les bas salaires et ainsi bénéficier des crédits promis par le gouvernement.

Depuis le 1er janvier 2024, le montant des indemnités versées aux agents exerçant dans certains établissements publics de santé et médico-sociaux qui travaillent la nuit, les dimanches ou les jours fériés est revalorisé.

Lors d’un échange avec des personnels d’un établissement du Gers, le 11 décembre, le député (Liot) David Taupiac a présenté "les suites politiques" envisagées après la remise du rapport du gouvernement sur les "oubliés du Ségur". Une proposition de loi pourrait être déposée "pour aller vers des revalorisations pour tous".

Un rapport gouvernemental revient sur la mise en place des revalorisations salariales liées au "Ségur de la santé" dans le secteur social et médico-social. Une opération qui coûte 4 milliards d’euros par an à l’État, et dont 120 800 professionnels, en équivalent temps plein (ETP), sont toujours exclus.